Dimanche!
Aujourd'hui c'est dimanche.
Dimanche un jour...
Je me dis plus qu'une semaine de stage et ça me réjouis, même si ça n'a pas été aussi bien que cela le promettait. Je me dis plus qu'une semaine à Paris et vraiment c'est passé trop vite.
Je pense à l'appart de l'an prochain, ça va être bien.
Je pense à mon départ la semaine prochaine, et j'ai peur. Un rêve, presque, qui se réalise tellement bientôt et j'ai peur de ne pas être à la hauteur. Et de mourir -l'avion-. Toujours.
Je voulais me reposer hier mais finalement, quand je ne fais rien je me sens seule, inquiète, moins en vie. Et c'est effrayant.
Ce soir je vais aller au cinéma, ça fait longtemps.
Je lis La route, de McCarthy, et c'est bizarre. C'est beau, mais j'ai du mal à accrocher pour l'instant.
Bientôt, je vais mettre des favoris sur ce blog, et puis aussi des catégories d'articles. J'aime bien mon blog.
Je suis sereine, à me reposer deux jours de suite, et ça me fait très bizarre. D'habitude, soit je suis très fébrile, soit je suis triste. La modération... ?
Dimanche toujours...
J'aime bien le dimanche.
Déjà, et surtout depuis que je ne suis plus en prépa, parc qu'on n'est pas obligé de travailler ce jour là. Même si on le fait, ça à quelque chose de zen, un choix.
Ensuite parce que c'est une journée que je prends pour moi. Je lis, j'écris, je traine, je vais au cinéma.
Le dimanche, on écoute France Inter. On l'écoute le matin, quand on se réveille, c'est la Panique au Mangin Palace et ça sent déjà bon la cuisine du repas de midi quand je suis chez mes parents. « On est dimanche matin, on est bien, et le décollage est imminent... ». Chez moi, c'est avec un brunch. On l'écoute ensuite, c'est le crumble de Chris, c'est les infos, c'est Au fil de l'histoire. L'après midi, souvent on éteint. Mais pas l'été. L'été, à 14h, c'est Parler d'amour. C'est beau, c'est tendre, c'est apaisant, c'est vrai « et si on parlait d'amour jusqu'à 15h, juste pour voir, juste pour y croire... ». A 20h, pour le diner, c'est Le masque et la plume, toujours, et on mange du riz. Quand je prends le tgv, je podcaste en arrivant. C'est presque pareil, juste un peu plus tard.
Le dimanche, souvent on se réveille à deux.
Le dimanche, on prend toujours un goûter. Citron chaud, tarte si j'ai de la chance.
Le dimanche soir, je parle sur msn. C'est là qu'on se retrouve, pour affronter nos semaines, dans un dernier moment. Avant c'était plus dur, on était plus seul, on était obligé de se coucher tôt.
Le dimanche, parfois, on vote, et après on écoute, inquiet, les résultats à la radio. On espère très fort. Ca ne marche pas toujours...
Le dimanche, c'est à soi, et c'est plein de petites habitudes. C'est à soi, et c'est pour ça que je détesterai que les magasins soient ouverts le dimanche. Parce que le dimanche, on est assis sur son canapé, après avoir bien mangé, et on lit. D'autres voient leur famille, certains prient même. Et si je ne veux jamais faire partie des derniers, je ne veux pas non plus travailler, et je suis bien contente que notre héritage historique et catholique soit un garant de ma non-consommation ce jour là. Syndicat et Eglise sont d'accord sur ce point...alors pourquoi pas moi :)
Le dimanche, ce n'est jamais superficiel. C'est bon d'être superficiel, c'est bon de consommer. Mais pas le dimanche, le dimanche, c'est l'essentiel. C'est plein de petites habitudes auxquelles on s'attache, même si elles évoluent, en fonction des villes où des études. C'est perpétuel et ça se transmet. Ma mère écoutait le Masque et la Plume déjà, avant de retourner dans son appart de Lyon le dimanche soir, et se souvient du résultat des élections de1981, avant de partir.
Le dimanche, c'est un concept, et rien ne peut m'empêcher de l'aimer ;)